Comment développer l’autonomie au travail en entreprise ?

Vous sentez que votre équipe stagne ? Le manque d’initiative et la démotivation vous semblent freiner la performance collective ? Il est peut-être temps de repenser votre mode de management et d’offrir plus d’autonomie à vos collaborateurs. Un management trop directif, basé sur le contrôle permanent et des processus rigides, peut étouffer la créativité et le dynamisme de votre équipe. Dans cet article, explorez les bénéfices de l’autonomie au travail pour libérer le potentiel des collaborateurs et booster leur motivation.

Qu’est-ce que l’autonomie au travail ?

L’autonomie au travail correspond au niveau de liberté qu’une entreprise accorde à ses salariés. Cela consiste donc à ce qu’un salarié puisse choisir librement la manière dont il souhaite organiser son travail et accomplir ses tâches. Ainsi, il a la possibilité de participer à la prise des décisions qui le concernent, et il décide de la manière d’utiliser et de développer ses compétences. En d’autres termes, il est acteur dans la conduite de sa vie professionnelle.

L’idée est que tant que le travail est fait, dans les temps et en respectant les exigences préalablement définies, chaque collaborateur peut décider de la façon dont il veut travailler.

Ainsi, un salarié autonome sait ce qu’il a à faire et comment il doit le faire. Il est capable d’exprimer ses besoins en matière de formation, d’outils de travail, de ressources ou de temps afin d’être en mesure de fournir ce qu’on attend de lui dans les délais.

Pourquoi l’autonomie est-elle importante dans le monde du travail ?

Si vous accordez plus de liberté aux membres de votre équipe et que vous les laissez gérer leur travail comme ils le souhaitent, vous verrez que leur engagement va augmenter naturellement. Ils seront plus motivés et auront envie de vous prouver que vous avez raison de leur faire confiance.

Davantage d’autonomie encourage les salariés à se dépasser pour prouver à leur responsable qu’ils sont dignes de confiance. Ils sont donc plus productifs et plus efficaces dans la réalisation de leurs tâches. En leur donnant une plus grande autonomie, vos salariés sentent aussi que vous avez confiance en eux et en leurs compétences. Ils se sentent donc valorisés.

Enfin, en laissant vos collaborateurs aborder leur travail comme ils le souhaitent, vous les encouragez à développer leur créativité, à prendre davantage d’initiatives et à penser différemment, de façon plus innovante.

Quels risques ou inconvénients peuvent être liés à une trop grande autonomie ?

Tous les salariés ne sont pas faits pour travailler de manière totalement indépendante, et certains ont besoin de plus de supervision que d’autres pour être productifs. Ainsi, en leur accordant une trop grande autonomie, certains collaborateurs peuvent se sentir perdus, et ne plus savoir quelles tâches accomplir. Ils ont également le sentiment d’avoir trop de responsabilités, ce qui risque de les stresser.

Pour certains salariés, le fait d’être autonomes leur met une grande pression, car ils veulent bien faire pour prouver à leur employeur qu’ils sont dignes de confiance. Ils vont alors se surcharger de travail, et ils risquent de ne plus supporter la pression, voire de faire un burn-out sur le long terme.

Enfin, à l’inverse, d’autres salariés moins consciencieux profitent de cette liberté pour travailler moins. Ils procrastinent alors plus facilement, accomplissent leurs tâches en retard, surfent plus souvent sur les réseaux sociaux ou sortent plus tôt du travail. Cette attitude risque de créer des tensions et des frustrations au sein de l’équipe et peut nuire à la productivité de l’ensemble des collaborateurs.

Pour éviter ces aspects négatifs, il est indispensable de trouver le bon équilibre dans le niveau d’autonomie que vous accordez à votre équipe.

Quels sont les 4 niveaux d’autonomie au travail ?

L’autonomie au travail peut être catégorisée en 4 niveaux d’autonomie :

• Débutant enthousiaste : Faible compétence et forte motivation. Ce type de collaborateur a besoin d’instructions claires et de supervision. C’est par exemple le cas d’un nouvel employé.
• Apprenant démotivé : Compétence faible à moyenne, motivation faible. Ce collaborateur a besoin d’encadrement, de soutien et de renforcement positif. Un employé qui se sent dépassé par une nouvelle tâche entre dans cette catégorie.
• Capable prudent : Compétence moyenne à forte, motivation variable. Ce profil a besoin de délégation et de reconnaissance. C’est notamment le cas d’un employé qui maîtrise son travail, mais manque de confiance en soi.
• Expert autonome : Forte compétence, forte motivation. Ce collaborateur recherche avant tout l’autonomie et les défis. Cela peut être un employé expert qui peut gérer lui-même ses propres projets.

Un individu peut évoluer d’un niveau à l’autre en fonction de son expérience, de ses compétences et de son environnement de travail. Le rôle du manager est alors d’adapter son style de management en fonction du niveau d’autonomie de chaque collaborateur.

Comment développer l’autonomie au travail ?

Pour développer l’autonomie au travail, commencez par déléguer des tâches et permettez à vos collaborateurs de prendre des décisions. Pour donner un cadre, fixez bien sûr des objectifs clairs, mais laissez de la liberté à votre équipe dans la manière d’atteindre ces objectifs.

Valorisez les idées et les propositions de vos collaborateurs, proposez des formations ou des responsabilités supplémentaires et créez un environnement de travail favorable à l’entraide et la communication positive.

Dans le cadre de cette initiative, Wimi offre plusieurs fonctionnalités qui vous aideront à favoriser l’autonomie au travail de votre équipe. En centralisant toutes les informations importantes (documents, tâches, calendriers, discussions) dans un espace unique et accessible à tous, la plateforme Wimi évite les pertes d’informations et permet à chacun de trouver ce dont il a besoin pour travailler de manière autonome.

De plus, la planification et le suivi de projet sont idéals pour permettre à chaque collaborateur de visualiser clairement ses responsabilités et organiser son travail. En exploitant le potentiel des tableaux Kanban notamment, offrez à votre équipe la possibilité de suivre l’avancement des tâches et fluidifier le workflow en déplaçant les cartes d’une colonne à l’autre.

En utilisant Wimi de manière efficace,vous avez donc la possibilité de créer un environnement de travail propice à l’autonomie, à la motivation et à la performance de vos équipes.