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Méthode Scrum : guide d’introduction pour les débutants

Méthode Scrum : guide d’introduction pour les débutants

méthode scrum guide pour les débutants
Publié par Wimi Staff, le jeudi 23 janvier 2020

Dans la gestion de projet, les besoins du client sont rarement figés. L’approche agile regroupe plusieurs méthodes qui offrent une plus grande souplesse dans la gestion de projet en intégrant le client tout au long du processus de réalisation. Ainsi, toutes ses demandes sont prises en compte en temps réel, ce qui garantit sa satisfaction et le succès du projet.

La méthode Scrum fait partie de la méthodologie agile.

Définition

La méthode Scrum propose une approche dynamique, participative et empirique (c’est-à-dire basée sur l’expérience) de la conduite du projet. L’implication et la participation active du client sont favorisées tout au long du projet. Scrum est très utilisé dans les projets de développement informatique car les clients n’ont pas toujours déterminé l’ensemble des fonctionnalités qu’ils souhaitent intégrer à leur logiciel. L’équipe doit donc faire preuve d’une certaine souplesse dans la réalisation du projet afin d’intégrer les nouvelles fonctionnalités au fur et à mesure.

En anglais, scrum signifie mêlée en référence au rugby à XV où la mêlée est une phase essentielle qui permet de relancer le jeu. Dans la méthode Scrum, la mêlée est une réunion quotidienne durant laquelle l’équipe fait le point sur l’avancement du projet et sur ce qui doit être fait dans la journée.

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Origine de la méthode Scrum

Le terme « scrum » a été utilisé la première fois en janvier 1986 dans un article intitulé The New New Product Development Game publié dans The Harvard Business Review par Hirotaka Takeuchi et Ikujiro Nonaka, deux chercheurs japonais en management. Les auteurs utilisent alors des métaphores sportives pour illustrer leur propos, notamment en comparant l’une des méthodes au rugby.

Au début des années 1990, plusieurs entreprises mettent en pratique des méthodologies s’appuyant sur les principes décrits par les deux chercheurs japonais. En 1995, Ken Schwaber et Jeff Sutherland présentent conjointement un article décrivant la méthode Scrum. Ils travaillent ensemble à l’enrichissement de la méthode et co-écrivent The Scrum guide. Tous deux participent également à la rédaction du manifeste agile en 2001.

Comment ça marche ?

Scrum suit des règles précises et se compose de plusieurs éléments fondamentaux :

  • des rôles,
  • des événements,
  • des artefacts.

Rôles

La méthode Scrum définit trois rôles principaux :

  • le Product Owner : il s’agit généralement du client. Il porte la vision du produit à réaliser. Il collabore directement avec l’équipe de développement. Son rôle consiste à établir la priorité des fonctionnalités à développer ou à corriger, et à valider les fonctionnalités terminées. Enfin, il est responsable de la gestion du product backlog.
  • l’équipe de développement : son rôle est de transformer les besoins définis par le Product Owner en fonctionnalités opérationnelles et utilisables. L’équipe est pluridisciplinaire et possède toutes les compétences nécessaires à la réalisation du projet. Elle doit idéalement se composer de 3 à 9 personnes, ce qui permet d’optimiser la flexibilité, la créativité et la productivité. Il n’y a aucune notion de hiérarchie, toutes les décisions sont prises ensemble et l’équipe choisit elle-même la meilleure façon d’accomplir son travail.
  • le Scrum Master: il s’assure que les principes, les règles et les valeurs de Scrum soient bien compris et appliqués. Il agit comme un coach auprès de l’équipe de développement et du Product Owner pour les aider à maximiser la productivité. Son rôle est de faciliter le dialogue entre les différents intervenants afin de résoudre les éventuels conflits. C’est aussi lui qui anime les réunions, et notamment le scrum daily meeting.

Evénements

Le projet est organisé autour de sprints de développement (les itérations) qui durent généralement entre une et quatre semaines. A la fin de chaque sprint, une version terminée et utilisable du produit est réalisée. Un nouveau sprint démarre dès que le précédent prend fin. Chaque sprint est comme un mini-projet avec un objectif à réaliser.

Plusieurs réunions ont lieu durant chaque sprint. Chacune de ces réunions doit respecter un temps précis :

  • le sprint planning : avant chaque sprint, on définit le résultat attendu à l’issue de l’itération et quelles sont les tâches à accomplir pour y parvenir.
  • le daily scrum (ou mêlée quotidienne) : réunion essentielle et rapide de 15 minutes, elle a lieu chaque jour, idéalement le matin, et permet de faire un point sur l’avancement du sprint en cours. Pendant cette réunion, chaque membre de l’équipe doit répondre à ces questions : qu’avez-vous fait hier ? Que comptez-vous faire aujourd’hui ? Avez-vous rencontré des difficultés ?
  • le sprint review : à la fin du sprint, cette réunion permet à l’équipe et aux parties prenantes de faire le bilan du sprint et de valider si les fonctionnalités livrées répondent aux objectifs fixés.
  • le sprint retrospective : réunion interne à l’équipe qui lui permet d’identifier ce qui a bien et mal fonctionné, et ainsi de s’améliorer pour le sprint suivant.

Artefacts

Les artefacts Scrum fournissent à l’équipe et aux parties prenantes des informations clés qui leur permettent de comprendre le produit en cours de développement, les tâches planifiées et les tâches terminées.

  • Le product backlog

C’est une liste hiérarchisée de toutes les tâches nécessaires à la réalisation du projet. Ce document évolue constamment en fonction des besoins du client. C’est le Product Owner qui en a la responsabilité.

  • Le Sprint backlog

Il s’agit du plan détaillé pour accomplir l’objectif du Sprint. Il précise toutes les tâches à accomplir dans le sprint en cours. Il est continuellement mis à jour par l’équipe pour une meilleure visibilité sur la progression du sprint.

  • L’incrément

Il s’agit de l’ensemble des éléments terminés du sprint en cours, ainsi que ceux des sprints précédents. L’incrément doit fonctionner et être utilisable.

Pour conclure

La méthode Scrum est très populaire pour développer des applications mobiles ou des sites Internet. Elle permet une gestion intelligente du travail et offre une meilleure visibilité sur l’avancement du projet, mais elle implique un suivi rigoureux des règles.

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